lire le livre Enlevées et torturées: Deux jeunes femmes sont kidnappées à la sortie d'une fête. Leur ravisseuse semble impitoyable.

Enlevées et torturées: Deux jeunes femmes sont kidnappées à la sortie d'une fête. Leur ravisseuse semble impitoyable.

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Titre original:Enlevées et torturées: Deux jeunes femmes sont kidnappées à la sortie d'une fête. Leur ravisseuse semble impitoyable.
Taille:5531KB
Évaluation:
Type:PDF, ePub, Kindle
Catégorie:Livre
Téléchargé:2020 Sep 3

Je viens d’ouvrir les yeux. Le jour se lève et je vais enfin pouvoir me lever. J’ai passé une nuit horrible. J’ai rêvé que j’étais attachée sur une planche en bois et qu’un inconnu me frappait sans que je sache pourquoi. Je hurlais à chaque fois que la lanière de son fouet s’abattait sur moi. Je suis ensuite tombée dans une sorte de transe avant de sombrer dans un sommeil lourd. Mes idées s’éclaircissent enfin et je me mets à réfléchir. Je ne me souviens plus de rien de cohérent. J’étais à une soirée organisée par ma meilleure amie à l’occasion de la fin de l’année scolaire et surtout pour fêter l’obtention des diplômes que nous avons brillamment obtenus.Nous étions heureuses et détendues et nous avons sérieusement picolé. Nous avions confectionné des cocktails maison en mélangeant plusieurs alcools que nous avions trouvé dans le bar de son père et nous avons ajouté du jus de fruit. Quand nous avons gouté, nous avons trouvé notre mixture délicieuse. C’était sucré et cela me paraissait doux. Je ne me suis pas méfiée et j’en ai bu plusieurs. En milieu de soirée, j’ai commencé à me sentir mal. Je suis allée aux toilettes pour vomir et ensuite, je suis partie avec Ingrid en espérant que marcher me ferait du bien. Nous avons fait la moitié du trajet qui mène à notre appartement et puis… plus rien. Une sorte de trou noir remplace mes souvenirs. Ensuite, il y a eu mon cauchemar.Ce qui m’inquiète est que je suis nauséeuse et que j’ai l’impression d’avoir mal partout. De plus, j’ai très envie de faire pipi. Je vais me rendre à la salle d’eau et j’en profiterai pour me passer la tête sous le robinet en espérant sortir définitivement de ce cauchemar. Cette fois, c’est décidé. Je vais quitter mon lit et me rendre aux toilettes d’autant que cela devient urgent.Je m’appuie sur ma main droite et je m’apprête à me lever quand un tiraillement soudain provient de mon poignet gauche. En même temps, une sorte de cliquetis résonne à mes oreilles. Je m’assois et je comprends immédiatement ce qui m’arrive. La luminosité est suffisante pour que je puisse voir ce qui se passe. Je suis nue et mes poignets et mes chevilles sont entravés. De gros bracelets métalliques reliés à des chaines épaisses me retiennent prisonnière. A la place de mon matelas, je suis assise sur une planche, la même que dans mon cauchemar. L’endroit où je me trouve est infiniment moins confortable que ma chambre. Il s’agit d’une sorte de cellule qui comporte mon espèce de couchette en bois, un seau en métal et un unique robinet qui sort du mur à un mètre de hauteur. Un soupirail laisse passer la lumière du jour. En face de mon lit improvisé, une porte qui a l’air très solide est munie d’une serrure énorme. Même si je n’étais pas attachée, je me doute que je ne parviendrais pas à l’ouvrir. J’ai terminé l’examen de mon cachot et je baisse les yeux sur mon corps. J’ai un haut le cœur en voyant mon état. Mon torse et mes jambes sont couverts de meurtrissures rougeâtres. Il y en a partout. Mes seins, mon ventre, mes cuisses, mes mollets, mes bras, mes hanches, j’en suis couverte. Je ne peux pas voir mon dos mais il me brûle autant que le devant de mon corps et j’imagine qu’il est, lui aussi, couvert de balafres. Je réalise maintenant que je n’ai pas imaginé ma correction. Vu le nombre de marques, le type qui m’a fouettée s’est sérieusement acharné sur moi. Je me demande bien dans quel but.J’ai envie de crier pour appeler mes geôliers mais un reste de prudence m’en dissuade. L’urgence est de pouvoir uriner avant que je me fasse dessus. Mes chaines sont fixées au mur qui se trouve derrière moi mais elles ont l’air assez longues et je peux quitter mon espèce de lit. Je me lève en faisant attention de ne pas tomber. Je me sens faible et je n’ai pas envie de me casser un membre. Je parviens à me redresser et je traverse ma geôle. Le seul endroit où je peux me soulager est le seau. Je m’accroupis au-dessus et mon urine jaillit avec force. Le bruit me parait assourdissant.